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La paix, ce que se sont le plus souhaitée Roch Marc Christian Kabore et le personnel du ministère de la Défense lors d’une cérémonie de vœux le 9 janvier 2017.
L’armée burkinabè dit être engagée à se donner les moyens de mieux faire face aux défis qui se posent à elle. Au nom de ses frères d’armes, le secrétaire général du ministère de la Défense nationale et des anciens Combattants, Colonel-Major Alassane Moné a évoqué l’élaboration, en cours, d'un plan Stratégique 2017-2021 pour la réforme des Forces Armées Nationales. Un passage, selon lui, pour construire une armée opérationnelle, professionnelle et républicaine.
Les participants à cette cérémonie n’oublieront pas de sitôt la minute de silence observée, à la demande du Président du Faso, également ministre de la Défense. Un moment lourd d’émotions pour les éléments de cette armée qui ont vu plusieurs des leurs tomber en 2016 sous les balles d’assaillants terroristes.
Roch Marc Christian Kaboré a félicité l'ensemble des forces Armées pour les actions menées l’année écoulée. Il a pris l’engagement de doter convenablement les militaires burkinabè en ressources, pour leur permettre d’être plus efficaces.
Les effectifs seront renforcés, de même que la coopération militaire avec les pays voisin, a aussi indiqué le président Kaboré.
L’enquête sur les fraudes présumées lors des élections à la Chambre de commerce et d'Industrie se poursuit.
Selon plusieurs sources, recoupées par Kamanews, Abdoul Sawadogo séjourne à la prison civile de Ouagadougou. Celui qui est également secrétaire général du Syndicat national des petites et moyennes entreprises des bâtiments et travaux publics (SNPME/BTP) a été arrêté pour sa responsabilité présumée dans la production de fausses procurations.
Le 23 novembre, la police avait confirmé une information publiée par Kamanews évoquant l’interpellation de personnes impliquées dans l’affaire dite des fausses procurations utilisées lors des élections consulaires du 13 novembre dernier.
Lesdites procurations ont été utilisées pour le vote dans plusieurs sous-catégories, dont celle des petites entreprises du BTP.
Selon les informations de Kamanews, aucune relation n’est à établir entre le SNPME/BTP et Abdoul Sawadogo, dans la commission des faits reprochés à ce dernier.
Les élections consulaires ont connu leur dénouement, le 30 novembre, par la désignation de Mahamadi Sawadogo dit Kadhafi à la présidence de la Chambre de Commerce et d’Industrie.
Avec à leur tête l’adjudant-chef Gaston Coulibaly, une trentaine de militaires avaient planifié un putsch au Burkina, dans a nuit du 8 octobre.
A se fier aux dires du ministre en charge de la Sécurité, Simon Compaoré, le camp de gendarmerie Paspanga était la cible à prendre par les présumés comploteurs.
Devaient suivre, aussitôt après, le palais présidentiel et la prison militaire de Ouagadougou, où sont détenus notamment les généraux Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé.
Dans l’éventualité d’un échec de leur opération, les présumés auteurs avaient, selon toujours le ministre de la Sécurité, un plan B, consistant à provoquer des mutineries le dimanche 9 octobre dans les casernes à l’intérieur du pays.
Dans le pire des cas, un plan C prévoyait des actions de désinformation à l’endroit des militaires pour susciter, à terme, une rébellion armée.
Une enquête pour atteinte à la sureté de l’Etat a été ouverte. 32 militaires ont été auditionnés, 19 sont placés en garde à vue. 10 civils ont également été entendues.
Le cerveau de l’opération, est en fuite, selon Simon Compaoré.
C’est à la fois une expression de son exaspération et aussi, une main tendue à ceux qu’il désigne par l’expression "partenaires sociaux". Dans son message à la nation à l’occasion de la fête nationale, le président du Faso leur dit sa "disponibilité" à toujours dialoguer avec eux. Mais attention, mentionne Roch Marc Christian Kaboré. Ce dialogue doit se faire "sans démagogie" et l’objectif des syndicats ne devrait pas être de faire plier le gouvernement, de le vaincre.
Dialoguons "sans excès ni faiblesse", supplie le chef de l’Etat burkinabè. Pour lui, plus que la satisfaction d’intérêts corporatistes, cette prise de langue est le chemin pour "préserver la paix qui reste un de nos biens les plus précieux".
Le président Kaboré est persuadé qu’en adoptant cette démarche pleine de responsabilité, "tout le reste viendra", pas seulement les "agents publics", mais pour tous "les fils et filles du Burkina Faso".
Depuis plusieurs mois, le front syndical est en ébullition au Burkina Faso, avec des grèves de travailleurs dans plusieurs secteurs de l’administration publique.
Le marathon judiciaire que la justice militaire a relancé le jeudi 5 janvier est entrain de tenir toutes ses promesses. Il est loin de se terminer. Aussitôt suspendu après sa reprise ce 12 janvier, le procès reprendra lundi.
Le juge a, de plein droit, requalifié les faits de la poursuite. Les prévenus sont poursuivis désormais pour complot militaire, une infraction pour laquelle ils encourent jusqu’à la peine de mort. Au Burkina Faso, cette sanction est appliquée par fusillade.
Un revirement de situation au regard duquel les avocats de la défense ont demandé un delai 72h pour mieux se préparer. Pour eux, même si le juge refuse toujours de le concéder, cette requalification est bien la preuve que le tribunal militaire est incompétent pour connaitre de cette affaire. C’est du reste l’une des exceptions qu’ils avaient soulevées à l’entame de ce procès.
Bien tenaces, les avocats de la défense ont, de nouveau, insisté sur la nécessite de faire comparaître les Généraux Gilbert Diendéré et Pingrenoma Zagré à titre de témoins. Une revendication rejetée par le juge jusqu’à présent, malgré le fait que l’accusation n’y voit aucun "inconvénient".
Les avocats réclament aussi du juge que soient prises en comptes, les informations "précises" fournies à l’audience par le Caporal Madi Ouédraogo, le présumé cerveau de cette affaire. Ce dernier a indiqué au tribunal être victime d’un complot, pour avoir refusé d’obéir au Général Yacouba Isaac Zida.
Selon Madi Ouédraogo, l’ancien Premier ministre burkinabè lui avait demandé de tuer les Généraux Diendéré, Bassolé et l’actuel président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo.
C’est une révélation ahurissante qui est faite par le principal hôpital du Burkina Faso. Dans un communiqué rendu public ce 7 novembre, la Direction générale de Yalgado Ouédraogo déplore avoir constaté que "le phénomène d’abandon des parents malades est de plus en plus monnaie courante".
Des comportements que les auteurs expliquent par la lassitude. "On voit des parents venir ‘se décharger’ nuitamment dans les couloirs du CHU-YO de leurs parents, au motif parfois qu’ils sont ‘fatigués’ de les soigner", poursuit le communiqué.
Autre indication donnée par l’hôpital Yalgado, "de plus en plus, ce sont des malades mentaux, dont les parents ont fait le tour des guérisseurs sans succès, sont convoyés en catimini à l’hôpital".
L’établissement hospitalier dispose d’un mécanisme de prise en charge des malades indigents. Un dispositif pas toujours approprié. Pour ce faire, il dit avoir entrepris la réflexion pour mieux y faire face, en collaboration avec la commune de Ouagadougou, la direction régionale de l’action sociale et les sapeurs-pompiers.
Une dizaine de personnes se trouvent actuellement dans les filets de la police nationale de Ouagadougou.
Selon une information exclusive de Kamanews, et confirmée par des sources policières, ces personnes ont usé de fausses procurations pour prendre part au scrutin du 13 novembre pour la désignation de délégués à la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI-BF).
Les investigations se poursuivent. Pour l’instant, les enquêteurs ont pu établir la preuve de l’existence d’une centaine de fausses procurations.
Considérées par plusieurs observateurs comme étant les plus ouvertes depuis l’existence de la CCI-BF, les élections de dimanche dernier ont permis la désignation de 148 délégués consulaires.
Plusieurs sources ont toutefois remis en cause leur sincérité.
Outre les fraudes documentaires, des cas d’intimidations ont été rapportés.
Plusieurs électeurs ont également affirmé à Kamanews avoir accepté recevoir de l’argent, en échange de leur suffrage.